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Florence Sand

Les gens heureux lisent et boivent du café, Agnès Martin-Lugand


Eh bien pour être honnête, je ne m'attendais pas du tout à ça. J'avais tellement entendu parler de ce livre que j'imaginais une sorte de réflexion contemporaine sur l'humain et le bonheur, quelque chose en somme d'assez ésotérique et transcendant.


Pas du tout.

J'ai eu l'impression de lire un cliché géant... Certes bien écrit, qui m'a fait verser des larmes, mais en même temps, facile, le ton est donné dès les 3 premières pages avec la mort du mari et de la fille de l'héroïne. Forcément, qui peut rester insensible à une telle tragédie ?

Seulement voilà, tout le bouquin tient ainsi. Tristesse ultime, un deuil impossible, faites-nous donc pleurer du début à la fin, et allons-y avec la rencontre si typique et attendue avec un homme qu'elle déteste (spoiler) qu'elle finira par aimer. Comme le nez au milieu de la figure...

Attention aux fumeurs, le rappel constant de la cigarette grillée à peu près tous les 10 mots donne une furieuse envie de s'enfiler une cartouche sur l'intégralité de l'histoire. 


Je l'ai lu d'une traite car il n'est pas bien long et que l'écriture est fluide, agréable, je comprends donc que beaucoup aient aimé. Mais personnellement, j'ai trouvé l'histoire plate et l'intention beaucoup trop évidente...


Vas-y, je vais écrire un livre sur un enfant qui a vu ses parents se faire tuer devant ses yeux dès le début et qui voit toute sa famille mourir toutes les 10 pages ainsi que son chien Medor qui est né le même jour que lui. Créons de la larme.

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